Avec quelque peu de retard, voici ma traditionnelle chronique du dernier numéro paru de Cap'tain Swing. Je me suis lancé dans cet exercice croyant que ce pauvre capitaine à toque de blaireau était moribond, mais force est de constater que quasiment deux ans plus tard, le bougre est toujours aussi vaillant - et ce pour notre plus grand plaisir !
L'aventure de ce mois d'octobre s'intitule "Fils à papa". Tandis que Mister Bluff et Hibou Lugubre se font plumer au bonneteau par une jeune homme roux, Cap'tain Swing rencontre secrètement le docteur Strong qui lui apprend qu'une troupe de français est en route pour aider les insurgés américains dans leur lutte contre les anglais. L'officier responsable de ce détachement - le colonel Du Plessis - a par ailleurs demandé à Swing de bien vouloir s'occuper de son fils et "d'en faire un homme". Lorsque de retour au Fort Ontario, il voit un jeune homme flirter avec Betty, il l'assomme d'un coup de poing, ne sachant pas que l'opportun n'est autre que le fils de Du Plessis. Décidant malgré tout d'honorer sa promesse, Swing le prend sous son aile et l'emmène aux abords du Fort où ils tombent bientôt dans une embuscade tendue par les habits rouges. Le capitaine commence à avoir de sérieux doutes sur le jeune homme - doutes confirmés lorsque Du Plessis débarque et apprend à Swing qu'il ne s'agit pas de son fils, puisque celui-ci est roux au contraire de l'homme présent dans le fort. Sentant que celui-ci n'est vraiment pas clair, Swing décide de lui jouer un tour afin de le démasquer. Pendant ce temps, Mister Bluff et Hibou Lugubre tentent de retrouver le joueur de bonneteau qui n'est autre que le fils Du Plessis...
Comme de coutume avec Cap'tain Swing, l'intrigue est très riche et regorge d'événements, ce qui fait qu'il est très difficile de résumer l'histoire, tant elle est foisonnante. Mais, comme d'habitude également, le scénario ne s'égare jamais et retombe toujours sur ses pattes. J'ai bien apprécié ici le personnage du traître anglais, bien mesquin et prêt à tout. J'aurais bien voulu qu'il ne meure pas à la fin pour qu'on puisse le revoir à un moment ou à un autre. Malheureusement, Cap'tain Swing était une série constituée d'épisodes indépendants, cela n'est donc pas le genre de la maison. Quoi qu'il en soit, j'aime quand les héros ont affaire à de vrais adversaires et non pas à de simples faire-valoir, ce qui est effectivement le cas ici.
Les dessins sont également toujours aussi efficaces et vivants. Les scènes d'action sont toujours aussi bien retranscrites, les moments humoristiques font sourire, et les personnages (même les secondaires et les figurants) ont du charisme. Les décors détaillés mais pas trop, remplissent parfaitement le contrat en habillant les cases mais en ne les surchargeant pas. Bref, du très bon travail !
Les dessins sont également toujours aussi efficaces et vivants. Les scènes d'action sont toujours aussi bien retranscrites, les moments humoristiques font sourire, et les personnages (même les secondaires et les figurants) ont du charisme. Les décors détaillés mais pas trop, remplissent parfaitement le contrat en habillant les cases mais en ne les surchargeant pas. Bref, du très bon travail !
L'épisode du mois d'Ivanhoé a pour titre "Le meneur de loups". Tandis qu'Ivanhoé, Gurth et Frère Tuck se trouvent à Copmanhurt, l'ermitage de ce dernier, un saxon du nom de Merch, vient y trouver refuge. Il est poursuivi pas les hommes de Mauclerk, un normand, qui veut le pendre. Merch apprend à ses nouveaux compagnons qu'il est montreur de loups et qu'il vient de revenir au pays après avoir été contraint à l'exil en France par les normands. L'ermitage est pris d'assaut par les hommes de main de Mauclerk et, après une résistance acharnée mais vaine, les saxons doivent se réfugier dans la forêt de Sherwood, où ils espèrent trouver de l'aide auprès de de Robin et de ses outlaws. Malheureusement, ceux-ci sont en campagne et la forêt n'est gardée que par le vieux Scratch. Les normands, après avoir hésité longuement, pénètrent dans la forêt, où ils ne rencontrent pas la résistance attendue et crainte. Supérieurs en nombre, ils finiront bien par l'emporter. Heureusement pour Ivanhoé et ses compagnons, les loups, appelés par Merch, viendront à leur secours...
Pour une fois, le scénario est très simple mais efficace. Cela permet à l'histoire et a son déroulé d'être parfaitement équilibrés. Ici, pas de conclusion en quatrième vitesse comme cela a pu être le cas par le passé. La mise en place, la tension qui monte, puis qui redescend et enfin l'épilogue, tout est parfaitement maîtrisé. Ajoutez à cela le petit côté fantastique avec Merch qui arrive à se faire comprendre des loups (qui seront eux-mêmes le deus ex machina du récit) et vous obtenez une histoire d'Ivanhoé sans prétention, mais ô combien agréable à lire.
Les dessins sont toujours aussi beaux et bien réalisés. Même s'ils accusent leur âge vénérable à certains moments, cela ne dérange en rien la lecture de ce film de cape et d'épée sur papier.
Comme tous les mois, nous retrouvons un peu d'éditorial entre les deux récits. Il s'agit de ce mois-ci de la deuxième partie du dossier sur les Algonquins. Toujours copier / coller de Wikipédia. Donc toujours pas lu.
Enfin, en trois' de couv' nous avons droit ce mois-ci à trois strips (1 de Blurp et 1 de Jestopsen signés Dominik Vallet et Jo-Hell, et 1 de Fishman, par Romain Gondy et Dominik Vallet), tous bien amusants. Malheureusement, Mon Journal arrive à nous ressortir le même strip de Jestopsen que le mois dernier. Ce n'est vraiment pas très sérieux...
En conclusion, j'ai encore une fois beaucoup apprécié le temps passé en compagnie des patriotes américains, mais également avec les saxons - ce qui est à souligner. Les deux aventures proposées dans ce numéro sont de très bonne facture bien que très différentes dans le ton, le graphisme ou le scénario, ce qui permet vraiment de ne pas s'ennuyer. Vivement le mois prochain !
Pour une fois, le scénario est très simple mais efficace. Cela permet à l'histoire et a son déroulé d'être parfaitement équilibrés. Ici, pas de conclusion en quatrième vitesse comme cela a pu être le cas par le passé. La mise en place, la tension qui monte, puis qui redescend et enfin l'épilogue, tout est parfaitement maîtrisé. Ajoutez à cela le petit côté fantastique avec Merch qui arrive à se faire comprendre des loups (qui seront eux-mêmes le deus ex machina du récit) et vous obtenez une histoire d'Ivanhoé sans prétention, mais ô combien agréable à lire.
Les dessins sont toujours aussi beaux et bien réalisés. Même s'ils accusent leur âge vénérable à certains moments, cela ne dérange en rien la lecture de ce film de cape et d'épée sur papier.
Comme tous les mois, nous retrouvons un peu d'éditorial entre les deux récits. Il s'agit de ce mois-ci de la deuxième partie du dossier sur les Algonquins. Toujours copier / coller de Wikipédia. Donc toujours pas lu.
Enfin, en trois' de couv' nous avons droit ce mois-ci à trois strips (1 de Blurp et 1 de Jestopsen signés Dominik Vallet et Jo-Hell, et 1 de Fishman, par Romain Gondy et Dominik Vallet), tous bien amusants. Malheureusement, Mon Journal arrive à nous ressortir le même strip de Jestopsen que le mois dernier. Ce n'est vraiment pas très sérieux...
En conclusion, j'ai encore une fois beaucoup apprécié le temps passé en compagnie des patriotes américains, mais également avec les saxons - ce qui est à souligner. Les deux aventures proposées dans ce numéro sont de très bonne facture bien que très différentes dans le ton, le graphisme ou le scénario, ce qui permet vraiment de ne pas s'ennuyer. Vivement le mois prochain !
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