jeudi 21 mars 2013

I.L. d'Osamu Tezuka

En lisant "La Femme Insecte", je me suis souvenu que j'avais lu, il y a bien longtemps (2006), un autre livre de Tezuka, qui traitait plus ou moins du même sujet, mais en beaucoup plus léger (quoique) et portnawak.
Ce livre, c'est I.L. Autant le dire tout de suite, dans mes souvenirs, ce manga était vraiment plus léger que ce qu'il est réellement. La faute sans doute à un début vraiment grand guignolesque. Parce que mine de rien, Osamu Tezuka y aborde des thèmes quand même assez adulte (les perversions, la guerre et ses horreurs). Mais le tout se lit très bien, sans doute parce qu'il s'agit de courtes histoires sans réels liens entre elles. Et pour mon goût personnel, Tezuka y meilleur dans le récit court que dans le long. Donc, un bon moment de détente.

Un réalisateur fatigué - Daisaku - devient propriétaire d'un manoir, celui du Comte Alucard. Dans cette bâtisse, outre des habitants un peu singuliers, se trouve un étrange cercueil dans lequel repose I.L. Celle-ci a le pouvoir de prendre l'apparence de n'importe qui (voire n'importe quoi). Daisaku décide alors de mettre en scène cette formidable actrice et de lui faire jouer des rôles dans la vie réelle. Des clients font appel à ses talent et elle sera tour à tour le visage d'une femme éprise d'un homme qui n'a jamais pu le voir (il était aveugle), l'épouse d'un pervers fétichiste des papillons, cauchemar d'un soldat américain déserteur du Vietnam etc...
Elle fera tout pour satisfaire ses clients. Mais, même si elle capable de prendre toutes les apparences, elle ne peut jamais être elle-même et donc aimer et être aimer...



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