jeudi 11 avril 2013

Lorsque nous vivions ensemble de Kazuo Kamimura

Résumé du tome 1 : Tokyo, au début de la libération des mœurs des années 70, Kyôko et Jirô vivent en couple bien que non mariés. Elle est graphiste dans une agence de pub. Lui est illustrateur débutant. Une belle et tumultueuse histoire d'amour va naître entre ces deux êtres ! 

Résumé du tome 2 : Kyôko et Jirô vivent une relation amoureuse tumultueuse et passionnée. Ces deux êtres à fleur de peau entretiennent des rapports violents l'un envers l'autre. Alors lorsque la famille, les collègues ou les médecins s'immiscent dans leur vie privée, celle-ci redouble de tensions. Tout à la fois attachants, dépendants de leurs émotions et perdus par leurs sentiments, Kyôko et Jirô tentent de construire et préserver un quotidien pas toujours rose.

Résumé du tome 3 : Après avoir vécu la passion des débuts, Jirô et Kyôko mènent une vie paisible devenue quelque peu routinière. La quiétude semble enfin envisageable pour ces deux être tourmentés, mais les douleurs des temps passés sont toujours présentes, enfouies chez l'un et l'autre. Ils décident alors définitivement derrière eux ces souffrances pour se tourner vers un nouveau projet de vie sans pour autant renoncer à cet absolu d'amour qui les définit.

D'emblée, on sait qu'en lisant cette œuvre, on ne va pas rigoler à chaque page. Rapport au titre qui nous indique clairement avant même de se lancer que l'on sait comment l'histoire se termine. Oui mais voilà, l'auteur de ce triptyque est Kazuo Kamimura, auteur entre autre, de Lady Snowblood (qui a servi de base à l'histoire de Kill Bill) et surtout du Fleuve Shinano. Ce qui signifie, beauté et épure du trait, poésie dans la narration et quelques scènes chaudes pour couronner le tout. 
Jolie témoignage d'un état d'esprit "bohème" du Japon des 70's, cette histoire est vraiment intéressante et belle à lire. Voir comment Jirô et Kyôko essayent en vain de préserver la grandeur de leur amour alors qu'ils semblent entourés de gens, de familles et d'enfants pervers, dépravés, médiocres. Puis, finalement, petit à petit le poids de la société va les rattraper et les faire dérailler, jusqu'à l'inévitable.



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