Septième fournée du tisseur vintage, et maintenant que j'ai trouvé un revendeur qui reçoit les magazines en temps et en heure, je ne me retrouve plus à chroniquer un mois après. Ce numéro marque le retour aux affaires de Stan Lee et John Romita Sr. A noter une superbe accroche sur la couverture (qui reprend l'idée générale de la VO) et qui rime si on prononce Spider-Man à la française, ce qui n'est pas mal !
A l'intérieur, un arc en deux parties. Dans la première, Spider-Man est aux prises avec spidericide un robot-araignée conçu par le professeur Smythe et financé (entre autres) par Jameson. Le tout sur fond de tension et de manifestation contre le Daily Buggle (à moins que ce ne soit pour vu la pancarte de la page 2 annonçant : Vive le Buggle !)
Dans la deuxième partie, Flash Thompson raconte sa Guerre du Vietnam, comme tout bon américain qui se respecte. Seulement voilà, encore une fois le passé rattrape le présent, et des sbires d'une secte vietnamienne le capture et veulent le tuer pour rendre la vie à leur maître. Heureusement, Spider-Man veille au grain !
Au sommaire :
- Spidericide ! (Amazing Spider-Man (vol.1) 105 / février 1972)
- Pan ! Sur la tête à Spider-Man ! (Amazing Spider-Man (vol.1) 106 / mars 1972)
- Spidey se déchaîne ! (Amazing Spider-Man (vol.1) 107 / avril 1972)
- La vengeance du Vietnam ! (Amazing Spider-Man (vol.1) 108 / mai 1972)
- Entre... Docteur Strange ! (Amazing Spider-Man (vol.1) 109 / juin 1972)
- Dans le sillage de Spider-Man (Strange Tales Annual 2 / 1963)
Dans l'ensemble, un numéro qui se laisse lire, même si c'est sûr que ces histoires ne resteront pas dans les annales, mis à part peut-être parce qu'elles marquent le retour des Grands Anciens.
Des petits trucs rigolos : lorsque les méchants vietnamiens enlèvent Flash, il y a des idéogrammes chinois dans les bulles, alors que le vietnamien s'écrit avec un alphabet latin depuis belle lurette (les chipoteurs diront que l'écriture chinoise était encore utilisée dans l'administration jusqu'à l'indépendance du pays, mais les hommes ne ressemblent pas trop à des mandarins). Dans le même genre d'idée, Sha Shan, n'est pas non plus un prénom vietnamien, mais je pense qu'à l'époque, pour la plupart des lecteurs, rien ne ressemblait plus à un chinois qu'un vietnamien !
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