Après "La grande pagaille du Diletta", j'ai eu envie de relire un "classique" d'Osamu Tezuka, que j'avais vraiment bien aimé, lors de sa sortie en France, en 2006 : Don Dracula.
On y suit les péripéties de Dracula, qui après avoir vu son château transylvanien acheté et démantelé par une société japonaise, puis reconstruit à l'identique au cœur de Tokyo, doit tout de même trouver à manger, à savoir du sang de jeune femme vierge (et plutôt jolie si possible). Mais il doit aussi veiller sur l'éducation de sa fille Chocolat et se faire respecter de son serviteur Igor, ce qui n'est pas chose facile.
Bien que cette série ne soit considérée comme l'un des chefs d’œuvre de Tezuka, elle reste pour moi, l'une des plus aboutie que ce soit au niveau du dessin (qui frise la perfection en ce qui concerne ce style arrondi), ou au niveau du rythme. Il s'agit d'humour avant tout, un peu potache (la résurrection des vampires à base de colle et de levure, après avoir récupéré les cendres dans un aspirateur), pas toujours très fin (Hellsing et ses crises d'hémorroïdes), mais qui malgré tout, donne envie de lire les histoires jusqu'au bout.
On sent ici qu'Osamu Tezuka s'est amusé et s'est offert une petite récréation - la série a été stoppée après seulement 26 histoires - après le succès de Blackjack. Il avoue d'ailleurs que ce Don Dracula est l'une de ses séries préférées, et on sent bien ceci à la lecture des deux volumes.
Ça fait du bien de relire ces petites histoires sans prétention !
Don Dracula 1 & 2
Soleil Manga / 2006 & 2007
ISBN : 978-2849464359 & 978-2849466698
328 p. & 296 p. / 7,95€ chaque
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