mardi 19 janvier 2016

Untel, sa vie, son oeuvre de G. Morris

Aujourd'hui, je ne vais pas parler d'un classique, ni d'un roman récent, et encore moins d'un livre connu. Je vais vous parler de "Untel, sa vie, son oeuvre" de G. Morris. J'ai trouvé ce livre alors que je un placard chez mes parents. Le titre m'a tout de suite accroché, très énigmatique. Et ce n'est pas avec la quatrième de couverture que j'ai pu en apprendre plus sur l'histoire, jugez plutôt : 
"Une vieille chanson de Charles Aznavour trottait dans sa tête avec la faute de français dont l'agrémentait une de ses jolies interprètes d'origine étrangère :
"Un clair matin, je sais que je m'éveillerai différemment que tous les autres jours... " 
Il était éveillé différemment. Il avait l'impression d'être différent. Mais était-ce lui qui avait changé, au cours de la nuit ? Ou bien le monde qui se transformait, à son contact ? Subtilement. Monstrueusement !"
J'allais donc devoir me faire ma propre opinion !

Tout d'abord, un petit résumé : Éric Boissol, employé d'une maison d'édition et séducteur impénitent (un gros queutard, quoi) se réveille un matin avec une étrange sensation. Étrange sensation qui va se confirmer dès qu'il fermera la porte de son appartement pour se rendre à son travail. Travail qu'il n'atteindra jamais (genre le raccourci de David Vincent), puisque tout le monde (ou presque) va essayer de le tuer. S'ensuivra alors une fuite en avant pour échapper à la mort, lors de laquelle il découvrira qu'une race de parasites, "les Plasmoïdes" est en train de coloniser la Terre...


J'ai trouvé ce livre dans l'ensemble pas trop mal, même si je trouve que la première partie, où Éric Boissol se rend compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas et essaye d'en comprendre les causes est beaucoup plus intéressante et prenante que la seconde où ayant les réponses à ses questions, il va tenter de combattre les Plasmoïdes.
Dans la première partie, où tous les gens que croise Éric vont essayer de le trucider au bout d'un moment, la sensation d'acharnement est vraiment bien rendu. On croit que cela s'est calmé (comme le passage avec le clochard), mais cela n'est qu'une pause dans la montée crescendo de la violence dont il est victime - mais aussi acteur. Il comprend très vite que personne ne le croit, qu'il ne peut se fier à personne et que la situation peut dégénérer à n'importe quel moment.
La seconde partie est moins pêchue. Éric Boissol a trouvé des "alliés" dans sa lutte contre les aliens et a donc cesser de fuir, pour passer en mode riposte. C'est dans cette partie que l'on apprend la vérité sur le comportement homicide de la population, et sur l'existence des Plasmoïdes. Malheureusement, comme dit un peu plus haut, cette partie n'est - à mon avis - pas à la hauteur de la première, les réponses apportées étant moins intéressantes que les questions posées. Sans parler de la fin qui, d'après moi aurait pu être différente, et plus percutante si le narrateur final avait "récupéré" le parasite de Boissol...

Ce livre est le premier de la "Trilogie des Plasmoïdes", qui se compose également de "Les Plasmoïdes au pouvoir" et "Fallait-il tuer Dieu ?". Si j'ai la chance de trouver ces bouquins sur une brocante je les achèterai par curiosité. Par contre, je ne vais pas écumer le web pour les dénicher, ce premier volume m'ayant laissé une bonne impression, mais sans plus.

Note : 12/20


Untel, sa vie, son oeuvre de G. Morris
Fleuve Noir / Anticipation n°988 / 1980
ISBN : 2-265-01278-5
224 p. / Plus édité

"Untel, sa vie, son oeuvre" de G. Morris n'est plus édité, mais facilement trouvable pour quelques euros sur le web.


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