Cinquième livraison de Marvel Classic, avec cette fois-ci à l'honneur, le seul et unique Captain America ! Après la déception qu'a été pour moi le numéro précédent, je dois avouer avoir un peu hésité avant de me procurer ce numéro 5. Mais la présence du Captain m'a convaincu de tenter le coup une dernière fois. Alors, ai-je bien fait ?
Au sommaire :
- Des héros de cinéma ! (Captain America (1968) 261 / Septembre 1981)
- Mort d'une légende ? (Captain America (1968) 262 / Octobre 1981)
- Le dernier film ! (Captain America (1968) 263 / Novembre 1981)
- Les rêveurs américains ! (Captain America (1968) 264 / Décembre 1981)
- Thunderhead ! (Captain America (1968) 265 / Janvier 1982)
- Décollage de Thunderhead ! (Captain America (1968) 266 / Février 1982)
Dans ce numéro nous sommes en présence de deux arcs qui se suivent. Dans le premier, Captain América est invité sur la Côte Ouest, du côté d'Hollywood, car un film en son honneur va bientôt être tourné. Malheureusement pour lui, à peine débarqué de l'avion, il est confronté à "l'Ordre Nihiliste", à Nomad (ce qui est très étrange car Nomad est une ancienne identité de Captain America quand il a fait sa crise de la quarantaine) et surtout à son vieil ennemi Crâne Rouge aidé par une autre de ses vieilles connaissances : l'Améridroïde. Ce qui fait quand même beaucoup pour un seul homme.
L'épisode "Les rêveurs américains !" sert de transition entre les deux arcs, mais n'en est pas moins intéressant. Alors que Captain America retourne sur la Côté Ouest, il débarque dans une Amérique qui semble différente : Kennedy est toujours président, la ségrégation raciale a toujours cours et que les Nazi (I hate theses guys !) ont débarqué à New York ! Finalement, il découvrira que tout cela est dû aux rêves de différentes personnes reliées à une machine qui matérialise les rêves...
Enfin, dans le second arc, Captain America va faire équipe avec Spider-Man et Nick Fury pour contrer les plans machiavéliques de Thunderhead : faire exploser Washington !
J'ai été agréablement surpris par ce numéro. Les histoires présentées ici sont intéressantes et pleines d'actions. Pas vraiment de temps morts, et ça c'est plutôt bien. Même si je trouve que le second arc est bien en dessous du premier et n'est sauvé - à mes yeux - que par la présence de Nick Fury et notre ami Spidey.
Les scénarios signés De Matteis (premier arc et l'histoire intermédiaire) tiennent la route et sont un peu plus profond que les scénarios habituels (avec notamment le rôle des médias etc.) et sont vraiment bien servis par les dessins de Mike Zeck.
J'ai particulièrement aimé "Les rêveurs américains !" qui avec son côté science-fiction / fantastique se lit vraiment avec plaisir.
Pour le second arc, les scénarios sont signés Craft et on sent tout de suite la différence : ceux-ci sont vraiment beaucoup moins étoffés que ceux de De Matteis. On a affaire à un vulgaire superméchant qui cherche à tout détruire mais dont les plans vont être contrés par les superhéros. C'est du binaire. Efficace, mais qui a un peu de mal a passé après les histoires précédentes. En plus, j'ai eu un petit peu de mal avec les dessins (pourtant en partie signés Zeck, mais aussi Beatty) car j'ai eu l'impression que sur certains plans généraux, les personnages étaient complètement déformés (étirés pour être précis) et j'ai trouvé ça très laid.
Quoi qu'il en soit, même si cela reste du très basique, très classique, c'est efficace et ça se laisse lire, mais c'est fade.
En conclusion, ce numéro 5 de Marvel Classic m'a mis du baume au cœur et un peu réconcilié avec cette publication, puisque nous sommes en présence d'un très bon numéro. Par contre, le prochain, consacré à Spider-Man, Venom et Carnage n'est pas pour moi car je n'ai aucune sympathie pour ces personnages, la période et les dessins... Je l’achèterai sans doute pour qu'il n'y ait pas de trou dans ma collection, mais je ne pense pas en parler ici. Sauf en cas d'excellente surprise !
Note : 15/20
J'ai été agréablement surpris par ce numéro. Les histoires présentées ici sont intéressantes et pleines d'actions. Pas vraiment de temps morts, et ça c'est plutôt bien. Même si je trouve que le second arc est bien en dessous du premier et n'est sauvé - à mes yeux - que par la présence de Nick Fury et notre ami Spidey.
Les scénarios signés De Matteis (premier arc et l'histoire intermédiaire) tiennent la route et sont un peu plus profond que les scénarios habituels (avec notamment le rôle des médias etc.) et sont vraiment bien servis par les dessins de Mike Zeck.
J'ai particulièrement aimé "Les rêveurs américains !" qui avec son côté science-fiction / fantastique se lit vraiment avec plaisir.
Pour le second arc, les scénarios sont signés Craft et on sent tout de suite la différence : ceux-ci sont vraiment beaucoup moins étoffés que ceux de De Matteis. On a affaire à un vulgaire superméchant qui cherche à tout détruire mais dont les plans vont être contrés par les superhéros. C'est du binaire. Efficace, mais qui a un peu de mal a passé après les histoires précédentes. En plus, j'ai eu un petit peu de mal avec les dessins (pourtant en partie signés Zeck, mais aussi Beatty) car j'ai eu l'impression que sur certains plans généraux, les personnages étaient complètement déformés (étirés pour être précis) et j'ai trouvé ça très laid.
Quoi qu'il en soit, même si cela reste du très basique, très classique, c'est efficace et ça se laisse lire, mais c'est fade.
En conclusion, ce numéro 5 de Marvel Classic m'a mis du baume au cœur et un peu réconcilié avec cette publication, puisque nous sommes en présence d'un très bon numéro. Par contre, le prochain, consacré à Spider-Man, Venom et Carnage n'est pas pour moi car je n'ai aucune sympathie pour ces personnages, la période et les dessins... Je l’achèterai sans doute pour qu'il n'y ait pas de trou dans ma collection, mais je ne pense pas en parler ici. Sauf en cas d'excellente surprise !
Note : 15/20
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