Malgré ce que j'avais dit en conclusion de ma chronique du numéro précédent, je vais vous parler de ce sixième opus de cette nouvelle mouture de Marvel Classic, consacré cette fois-ci à Spider-Man, Venom et Carnage. Pourquoi ce revirement ? Tout simplement parce que j'ai été agréablement surpris par ce numéro.
Au sommaire :
- Tel est pris... (Amazing Spider-Man (1963) 346 / Avril 1991)
- Un tour au cimetière ! (Amazing Spider-Man (1963) 347 / Mai 1991)
- La nouvelle génération ! (Amazing Spider-Man (1963) 361 / Avril 1992)
- Alliance contre nature (Amazing Spider-Man (1963) 362 / Mai 1992)
- Il faut sauver Jonah ! Amazing Spider-Man (1963) 363 / Juin 1992)
- Le cri libérateur ! (Amazing Spider-Man (1963) 373 / Janvier 1993)
Ce numéro se compose de deux petits arcs narratifs. Dans le premier, qui regroupe les deux premières histoires, on retrouve ce brave Spidey aux prises avec sa Némésis noire : Venom, plus remonter que jamais et bien décider à lui faire la peau. Après avoir combattus dans New-York, les deux ennemis se retrouvent sur une île déserte à l'instigation de Venom qui a très bien compris que Spider-Man était un justicier urbain, qui loin de ses gratte-ciels était en difficulté. S'en suit un combat épique qui laissera Eddie Brock et son alter ego Venom apaisés (et ne comptez pas sur moi pour vous spoiler la fin).
Dans le second arc, Spider-Man se retrouve confronter à un psychopathe (Cletus Kasady) qui a fusionné avec un "rejeton" du symbiote noir, pour devenir Carnage. Alors que Venom n'en voulait qu'à Spider-Man et n'attaquait pas ceux qu'il jugeait innocents, Carnage est un fou furieux qui ne pense qu'à faire le mal et à tuer, sans autre raison que son plaisir. Pour réussir à mettre fins aux exactions de ce dangereux meurtrier, Spider-Man va s'allier avec Venom...
Enfin, en conclusion, nous retrouvons Eddie Brock et Venom dans une petite histoire qui complète le numéro. L'ancien journaliste et le symbiote sont enfermés dans une cage spéciale et sous la surveillance de deux policiers. Après avoir été asticoté par l'un des deux, Venom parvient à s'échapper et décide d'aller en finir une bonne fois pour toute avec Peter Parker / Spider-Man...
Les histoires signées David Michelinie se laissent lire avec beaucoup de plaisir : il y a de l'action, des rebondissements et le fait que Venom passe du rôle de super vilain à celui d'anti-héros permet de renouveler un petit peu le personnage, et de me le rendre un petit moins antipathique. J'avoue humblement avoir découvert la personnalité un peu complexe d'Eddie Brock et ses rapports avec le symbiote en lisant ces histoires, car comme je l'avais déjà dit auparavant, ces épisodes correspondent à la période de mon désamour des publications Marvel en France (fin de Lug, Semic pas top, dessins "moches" et début de l'adolescence...). Donc même si je n'aime pas trop les histoires trop violentes (je suis old-fashionned en ce qui concerne les comics : j'aime bien ce qui se règle à coups de poings dans la tronche, pas avec un meurtre), j'ai néanmoins pris beaucoup de plaisir à lire ces histoires, moins à les regarder...
Car, malheureusement, pour moi, le point négatif des ces histoires restent les dessins signés Erik Larsen et Mark Bagley - surtout ceux du premier pour être tout à fait précis. Je les trouve vraiment atroces (Mary Jane ne ressemble à rien, et je ne parle pas de Félicia, et encore moins de cher Peter Parker). J'ai vraiment du mal avec cette période, et cette nouvelle façon (nouvelle à l'époque) de représenter les personnages qui ont bercé mon enfance. Mais j'ai néanmoins réussi à faire fi de ceux-ci et à me laisser porter par les scénarios.
En conclusion, je dois donc avouer que j'ai passé un très bon moment en compagnie des trois lascars et ceux malgré mon aversion première pour les dessins. J'attends donc avec impatience le prochain numéro de Marvel Classic (seule revue kiosque de Marvel que j'achète encore) qui devrait sortir dans quelques jours et qui sera consacré au Docteur Strange.
Note : 14/20
Ce numéro se compose de deux petits arcs narratifs. Dans le premier, qui regroupe les deux premières histoires, on retrouve ce brave Spidey aux prises avec sa Némésis noire : Venom, plus remonter que jamais et bien décider à lui faire la peau. Après avoir combattus dans New-York, les deux ennemis se retrouvent sur une île déserte à l'instigation de Venom qui a très bien compris que Spider-Man était un justicier urbain, qui loin de ses gratte-ciels était en difficulté. S'en suit un combat épique qui laissera Eddie Brock et son alter ego Venom apaisés (et ne comptez pas sur moi pour vous spoiler la fin).
Dans le second arc, Spider-Man se retrouve confronter à un psychopathe (Cletus Kasady) qui a fusionné avec un "rejeton" du symbiote noir, pour devenir Carnage. Alors que Venom n'en voulait qu'à Spider-Man et n'attaquait pas ceux qu'il jugeait innocents, Carnage est un fou furieux qui ne pense qu'à faire le mal et à tuer, sans autre raison que son plaisir. Pour réussir à mettre fins aux exactions de ce dangereux meurtrier, Spider-Man va s'allier avec Venom...
Enfin, en conclusion, nous retrouvons Eddie Brock et Venom dans une petite histoire qui complète le numéro. L'ancien journaliste et le symbiote sont enfermés dans une cage spéciale et sous la surveillance de deux policiers. Après avoir été asticoté par l'un des deux, Venom parvient à s'échapper et décide d'aller en finir une bonne fois pour toute avec Peter Parker / Spider-Man...
Les histoires signées David Michelinie se laissent lire avec beaucoup de plaisir : il y a de l'action, des rebondissements et le fait que Venom passe du rôle de super vilain à celui d'anti-héros permet de renouveler un petit peu le personnage, et de me le rendre un petit moins antipathique. J'avoue humblement avoir découvert la personnalité un peu complexe d'Eddie Brock et ses rapports avec le symbiote en lisant ces histoires, car comme je l'avais déjà dit auparavant, ces épisodes correspondent à la période de mon désamour des publications Marvel en France (fin de Lug, Semic pas top, dessins "moches" et début de l'adolescence...). Donc même si je n'aime pas trop les histoires trop violentes (je suis old-fashionned en ce qui concerne les comics : j'aime bien ce qui se règle à coups de poings dans la tronche, pas avec un meurtre), j'ai néanmoins pris beaucoup de plaisir à lire ces histoires, moins à les regarder...
Car, malheureusement, pour moi, le point négatif des ces histoires restent les dessins signés Erik Larsen et Mark Bagley - surtout ceux du premier pour être tout à fait précis. Je les trouve vraiment atroces (Mary Jane ne ressemble à rien, et je ne parle pas de Félicia, et encore moins de cher Peter Parker). J'ai vraiment du mal avec cette période, et cette nouvelle façon (nouvelle à l'époque) de représenter les personnages qui ont bercé mon enfance. Mais j'ai néanmoins réussi à faire fi de ceux-ci et à me laisser porter par les scénarios.
En conclusion, je dois donc avouer que j'ai passé un très bon moment en compagnie des trois lascars et ceux malgré mon aversion première pour les dessins. J'attends donc avec impatience le prochain numéro de Marvel Classic (seule revue kiosque de Marvel que j'achète encore) qui devrait sortir dans quelques jours et qui sera consacré au Docteur Strange.
Note : 14/20
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