Ma grosse crève n'est - presque - plus qu'un mauvais souvenir, il est donc temps pour moi de me remettre au travail et pour le Bazar de réellement débuter 2018. Pour ne pas changer les bonnes habitudes, nous débuterons donc avec ma petite chronique du nouveau numéro du dernier des Mohicans des petits formats : le plus que vénérable Cap'tain Swing !
L'épisode de ce mois-ci a pour titre "La canaille des canailles".
Après avoir tendu une embuscade aux tuniques rouges dans laquelle le gouverneur est accidentellement tué, Swing, Mister Bluff et Hibou Lugubre se retrouve en possession d'un magnifique carrosse et surtout d'un coffre plein d'or ayant appartenu au défunt. Swing ordonne à ses deux compagnons de ramener le trésor à Fort Ontario pour le mettre à l'abri, mais Mister Bluff décide avant ça de jouer un tour à un ancien flirt qui l'avait traité comme un moins que rien. Faisant croire à cette serveuse qu'il est désormais riche, il décide de s'arrêter quelques temps dans l'auberge. Malheureusement, lui et Hibou Lugubre sont attaqués par des brigands qui s'emparent du coffre. Lorsque Swing apprend la nouvelle, il entre dans une colère noire et ordonne à ses compagnons de retrouver l'or. Mais cela ne se révélera pas si simple que ça, car parmi les canailles, en figurait une plus filoute que les autres...
Comme d'habitude avec les aventures du capitaine à toque de blaireau, j'ai vraiment passé un très bon moment. Mon résumé - qui est déjà très long - ne parle que d'une infime partie des péripéties qui jalonnent le récit. Pour être franc, il n'y a quasiment pas de temps morts dans cette histoire qui est menée tambour battant, avec des intrigues parallèles qui finalement se rejoignent. Les rares temps calmes permettent de mettre en avant le côté comique du trio formé par Mister Bluff, Hibou Lugubre et Pouik qui fonctionne particulièrement bien dans cette histoire.
Les dessins sont de très bonne facture. J'ai l'impression que le dessinateur n'est pas le même que celui des aventures précédentes (mais avec EsseGesse, le studio à l'origine de la série, c'est un peu difficile de savoir), car j'ai trouvé les dessins beaucoup plus épurés et clair que d'ordinaire, ainsi que les visages (en particulier Swing et Hibou Lugubre) presque "féminin". J'ai aussi ressenti cette différence dans la mise en scène des cases. Alors que d'habitude on a surtout affaire à des plans américains, j'ai trouvé qu'il y avait dans cette histoire plus de plans larges que d'accoutumé, ce qui a tendance à un peu "tasser" le contenu de certaines cases. Mais rien de bien méchant tant cela est maîtrisé.
Cette histoire est donc pour moi une vraie réussite et vient se classer directement dans mon top 10 des aventures de Swing.
Comme il est de coutume désormais, Ivanhoé vient compléter ce numéro avec l'aventure intitulée "L'équipée de Nottingham".
Suite aux événements qui ont vu Ivanhoé se jouer de Carliff et de sa femme (cf numéro précédent), ceux-ci sont bien décidés à se venger une fois pour toute du rebelle saxon. Ils montent donc un stratagème pour le capturer mort ou vif. Pour cela, Carliff via son Hérault, provoque Ivanhoé en duel. Bien entendu, il est hors de question pour le bailli - bien conseillé par sa perfide femme - de se battre de façon honnête. Ils prévoient donc de mettre en planque des soudards qui interviendront pour s'occuper du saxon dès que celui-ci sera en vue du terrain où doit se dérouler la joute. Pendant ce temps, Ivanhoé qui n'est pas né de la dernière pluie, se doute bien que Carliff ne jouera pas la partie loyalement et décide donc de couvrir ses arrières en demandant à ses amis de se tenir prêt à intervenir au moindre coup fourré. Alors que Ivanhoé arrive pour relever le défi, les soldats de Carliff se jettent dans la mêlée et le saxon, bien que se défendant vaillamment, manque de plier sous le nombre. D'autant plus que ses amis tardent à arriver...
Cette histoire est la suite directe de celle du mois précédent et est donc très intéressante à ce titre, puisque le bailli Carliff est le premier réel ennemi récurrent d'Ivanhoé (si l'on excepte bien sûr le Roi Jean) et cela permet de donner un peu plus d'unité à la série, qui jusqu'à présent, ressemblait quand même plus à un assemblage d'aventures avec un fil conducteur très ténu qu'à une réelle série.
Les dessins sont toujours aussi beaux - je dirais même plus dans certaines cases (avec notamment les visages en gros plan) - et la mise en page plus dynamique qu' au début de la série grâce à l'abandon sur certaines planches du traditionnel gaufrier. Les décors et les personnages sont également très bien réussis et l'artiste semble ne plus avoir trop de problème à rendre dynamique son dessin, contrairement au début de la série, marquée par des poses très statiques.
J'ai donc pris énormément de plaisir à suivre cette nouvelle histoire d'Ivanhoé et de ses compagnons face aux vils normands.
Cette histoire est la suite directe de celle du mois précédent et est donc très intéressante à ce titre, puisque le bailli Carliff est le premier réel ennemi récurrent d'Ivanhoé (si l'on excepte bien sûr le Roi Jean) et cela permet de donner un peu plus d'unité à la série, qui jusqu'à présent, ressemblait quand même plus à un assemblage d'aventures avec un fil conducteur très ténu qu'à une réelle série.
Les dessins sont toujours aussi beaux - je dirais même plus dans certaines cases (avec notamment les visages en gros plan) - et la mise en page plus dynamique qu' au début de la série grâce à l'abandon sur certaines planches du traditionnel gaufrier. Les décors et les personnages sont également très bien réussis et l'artiste semble ne plus avoir trop de problème à rendre dynamique son dessin, contrairement au début de la série, marquée par des poses très statiques.
J'ai donc pris énormément de plaisir à suivre cette nouvelle histoire d'Ivanhoé et de ses compagnons face aux vils normands.
Entre ces deux histoires, nous retrouvons la cinquième partie du dossier sur "La France dans l'indépendance des États-Unis" que je n'ai plus lu que les précédentes, et qui est - encore une fois - à suivre.
Enfin, en troisième de couverture, nous avons droit aux habituels strips : Tom Kuss par Jo Hell et Dominik Vallet et Fishman par Romain Gondy et Dominik Vallet. Petite déception ce mois-ci quant à Fishman qui n'est pas le meilleur gag que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. Mais j'ai bon espoir que celui du mois prochain sera mieux. Pour ce qui est du Tom Kuss, on frise le foutage de gueule de la part de Mon Journal, puisqu'ils nous refont le coup du mois dernier et nous ressortent le gag du numéro 283 de novembre 2017 (qui lui-même était déjà paru dans le 256 d'août 2015 etc.). Je comprends que les gags ne soient pas inépuisables, ou qu'ils ne veuillent plus en acheter de nouveaux, mais pourquoi nous ressortir les mêmes strips à deux mois d'intervalle ?
Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment passé, un très bon moment avec cette petite publication qui réjouit chaque mois mon côté nostalgique. Vivement le mois prochain !
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