Tout d'abord, la quat' de couv' avec un petit résumé/commentaire de Raymond Queneau : La confrontation, pleine de sens et de saveur,
de l'aventurier passif, Joseph Krühl, qui se contente de rêver aux
pirates, et de l'aventurier actif, Simon Eliasar, occupé de chasse au trésor. Tous deux pourtant s'embarquent ensemble et leur
destin s'accomplira sur une île.
Etonnant adieu au romantisme et au pittoresque, ce récit ingénieux
contient toute la poésie de l'aventure.
" J'ai bien souvent relu Le chant de l'équipage et, à chaque fois,
m'enchantent la grande peur d'Eliasar, les cravates d'Heresa, les cuites
de Bébé-Salé, l'odyssée de l'Ange-du-Nord "
(Raymond Queneau).
Pierre Mac Orlan est pour moi un auteur particulier, puisque dans jeunesse, j'ai souvent traîné dans sa maison d'Archet en Seine-et-Marne. Bien sûr, je ne l'ai pas connu personnellement, puisqu'il était décédé depuis un moment. Il n'empêche qu'avoir pu toucher ses objets, pêcher dans son jardin, s'asseoir dans son fauteuil, ça créer des liens. Surtout pour un petit garçon qui rêvait d'écrire des histoires...
Qu'ai-je pensé du livre en question ? Hé bien malheureusement, pas grand chose. Les personnages ne sont pas très sympathiques et surtout pas très fouillés. L'histoire est assez bancale et pas très intéressante. Il y a des passages qui donnent envie de continuer quand le récit s’essouffle un peu, mais à la fin, que retient-on de ce livre ? Que tous les hommes (et femmes) sont égaux devant l'avidité et les coups bas. Un désenchantement caractéristique du fantastique social à la Mac Orlan.
Ce livre, n'est donc pas le meilleur de Pierre Mac Orlan, et pour ne pas rester sur cette mauvaise note, je vais lire "L'étoile Matuthine" ou "Quai des Brumes" très prochainement.
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