Paul Auster est l'un de mes auteurs de "littérature blanche" préférés. Du temps où je voulais devenir écrivain, j'ai longuement hésité entre plagier Paul Auster et plagier Michel Pagel. Je n'ai finalement fait ni l'un ni l'autre, même si je me suis plus tourné vers la littérature fantastique que vers la littérature blanche. Même s'ils sont assez différents, leurs styles se rejoignent sur quelques points : simplicité et efficacité.Tout ce que j'aime. Les thèmes principaux de son œuvre sont le hasard et les coïncidences, ainsi que les petits riens qui ont de grandes conséquences.
Paul Auster est né en 1947 à Newark dans le New-Jersey. Il commence à écrire vers l'âge de douze ans, en même temps qu'il découvre le base-ball (qu'on retrouve dans beaucoup de ses livres). Pendant ses études de littératures anglaise et française, il commence à traduire des poètes français. En 1967, il arrive à Paris et espère devenir cinéaste. Malheureusement pour lui, il est recalé à l'examen d'entrée de l'IDHEC, à cause de son faible niveau de français (aujourd'hui, il est parfaitement bilingue).
Paul Auster est né en 1947 à Newark dans le New-Jersey. Il commence à écrire vers l'âge de douze ans, en même temps qu'il découvre le base-ball (qu'on retrouve dans beaucoup de ses livres). Pendant ses études de littératures anglaise et française, il commence à traduire des poètes français. En 1967, il arrive à Paris et espère devenir cinéaste. Malheureusement pour lui, il est recalé à l'examen d'entrée de l'IDHEC, à cause de son faible niveau de français (aujourd'hui, il est parfaitement bilingue).
Il décide néanmoins de rester en France, écrit des scénarios de films muets et traduit des auteurs français en anglais.
De retour aux États-Unis, il connait dix années de galères, dont il ne sortira réellement que lorsqu'il réussira à publier, sous un pseudonyme, un petit roman policier.
Puis, enfin, entre 1986 (Cité de Verre - Trilogie new-yorkaise) et 1994 (Mr Vertigo), il va produire tous ses grands romans, qui le feront connaître auprès des critiques et surtout du public.
Il passe ensuite au cinéma, avec plus ou moins de succès (Smoke, Brooklyn Boogie, Lulu on the bridge).
Il revient finalement au roman en 1999 avec Tombouctou, et depuis, il produit environ un roman tous les deux ans.
J'ai découvert Paul Auster en 1995 en cours d'anglais. Un professeur (qui ressemblait étrangement à Élie Kakou, mais là n'est pas le propos) nous avait fait lire les premières pages de Moon Palace. Je suis tombé totalement amoureux du style et de l'histoire, et le soir-même, en sortant du lycée, je me suis procuré le livre (en VF). Ce qui m'a tout de suite plu, c'est le style fluide et facile à lire de l'auteur. Sans user de grands mots et de tournures de phrases compliquées, il réussissait à me faire voyager très loin.
Grâce à lui, j'ai aussi découvert cette merveilleuse collection qu'est Babel d'Actes Sud. Donc, que des bons souvenirs !
J'ai plus tard lu et relu celui-ci (et même une fois en VO). Depuis, il s'agit de mon roman préféré. Celui que je prends plaisir à relire encore et encore.
Cette première expérience s'étant avérée plus que concluante, j'ai par la suite enchaîné toute son œuvre romanesque (Leviathan et Mr Vertigo sont mes autres livres préférés de l'auteur) et cela continue encore aujourd'hui, même s'il est vrai, que depuis Tombouctou, je trouve que ce bon vieux Paul n'est plus aussi bon qu'avant (mis à part peut-être le Livre des Illusions et Brooklyn Follies).
Cela ne m'empêche pas de continuer à lire ses livres avec plaisir.
Photo de Paul Auster récupéré sur http://littexpress.over-blog.net
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