"Si tu as besoin qu'on t'explique pour comprendre, cela veut dire qu'aucune explication ne pourra jamais
te faire comprendre."
Aomamé, 29 ans, professeure de fitness à plein temps et redresseuse de torts à temps partiel et de Tengo, professeur de mathématiques et écrivain à mi-temps. Ils ont été dans la même classe à l'âge de 10 ans, mais ne se sont plus jamais revus depuis. Même si au premier abord, ils ne semblent rien avoir en commun, on apprend que pendant quelques instants, enfants, ils se sont tenus la main et que depuis, aucun n'a oublié cet instant et souhaite à tout prix retrouver l'autre.
Alors que Tengo est recruté pour réécrire "La chrysalide de l'air", un roman onirique d'une étrange étudiante de 17 ans, Fukaéri, échappée d'une secte. Aomamé est elle, engagée pour tuer le gourou de celle-ci.
Sans trop s'en rendre compte dans un premier temps, ils vont se retrouver dans un univers parallèle que Aomamé nommera 1Q84 (en japonais, le 9 se prononce quasiment comme le Q anglais) et qui ressemble comme deux gouttes d'eau (ou deux lunes) au monde décrit dans "La chrysalide de l'air" et imaginé par Tengo.
Petit à petit, comme des cercles concentriques, les histoires de Aomamé et de Tengo vont s'effleurer, puis finalement se rejoindre...
J'ai encore une fois passé un très bon (et long) moment en compagnie de Haruki Murakami et de son écriture onirique. Comme d'habitude il pose beaucoup de questions et peu trouvent de réponses concrètes. Mais c'est justement cela qui fait tout le charme et l'intérêt de ses histoires, car l'auteur fait travailler notre imagination. Les trois volumes réunis font plus de 1600 pages, mais l'alternance des histoires (un chapitre pour celle d'Aomamé, le suivant pour celle de Tengo et dans le troisième tome, celui d'après pour Ishikawa) font qu'on ne s'ennuie pas un seul instant, qu'on veut à tout prix lire la suite, et que finalement on avale le tout en très peu de temps.
1Q84 a été un succès critique et commercial, et je comprends tout à fait pourquoi. A lire absolument !
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