Before Watchmen 4

Déjà le quatrième opus de Before Watchmen. Globalement un chouïa en dessous du précédent, mais plutôt pas mal quand même. On se s'ennuie pas et même pour certaines séries, on attend la suite avec envie.
Mon avis série par série.

- Minutemen : La minute de vérité (4/6) : Souvenir de guerre. La silhouette et son amante viennent d'être assassinées. On assiste à son enterrement et aux réactions des différents protagonistes de l'histoire. De son côté, le Comédien est de retour du Pacifique, le cynisme en plus.
Même si le trait de Darwin Cooke n'est définitivement pas (en tout cas pour moi) celui d'un comics, celui-ci est vraiment agréable. Le scénario est intéressant, et fini toujours sur des cliffhangers réussis. A deux épisodes de la fin, on peut dire que cette mini-série est vraiment la plus réussie dans ce Before Watchmen.

- Le Hibou (3/4) : Merci d'être venu. Le Hibou débute une relation charnelle avec La Dame du Crépuscule, une mère-macrelle assez mystérieuse. De son côté, Rorschach continue d'écumer les bas-fonds de la ville, mais se verra piégé par une personne qu'il ne soupçonnait pas.
L'histoire de Joe Michael Staczynski est plutôt intéressante et donne envie de tourner la page pour connaître la suite. Le style de Andy Kubert fonctionne plutôt bien, même s'il est assez inégal dans ce numéro particulièrement (est-ce dû au changement d'encreur en cours de route avec la mort du père d'Andy, Joe ?). En tout cas, cette série est aussi vraiment pas mal.

- Ozymandias (3/6) : Au coeur qui les nourrit...! Suite directe du numéro précédent qui voyait Ozymandias aux prises avec le Comédien. On continue donc le combat, arts martiaux et pirouettes contre armes à feu.
Le scénario de Len Wein est assez inintéressant et plat. Déjà que je ne trouve pas ce personnage super intéressant à la base, la ça frôle vraiment la catastrophe. Le dessin de Jae Lee est toujours autant une énigme pour moi. Il est clair qu'il touche sa bille et que cela est beau, mais p* ! qu'est-ce que c'est statique et qu'est-ce que c'est que ces posture ?! Mention spéciale à la case où le Comédien est accroupi au dessus d'Ozymandias. Tout simplement ridicule.

(Je ne l'ai pas trouvé en français, alors merci à l'excellent site Republ33k pour l'image)

- Rorschach (2/4) : Ville maudite - 2ème partie. En 1977 à New York, Rorschach se bat contre des trafiquants de drogue. Après avoir subit une première et lourde défaite dans le numéro précédent, Rorschach revient plus déterminé que jamais. Il continue sa croisade contre la pègre à grand coups de poing. Dans le même temps, le tueur en série "Le Barde", continue ses exactions.

J'avais dit pour le numéro précédent que je n'étais pas fan du dessin de Lee Bermejo, hé bien pour avoir relu celui-ci et le présent opus dans le foulée, je dois revoir mon jugement. J'aime beaucoup son trait, et de plus, celui-ci est vraiment bien adapté au personnage de Rorschach. Chapeau l'artiste. Sinon, cette histoire est la suite directe du précédent numéro, qui nous révèle réellement les origines du personnage.

- Dr Manhattan (2/4) : 13 heures 15. Le Dr Manhattan est omniscient et prescient. En fait, pour lui, le temps n'existe pas. Passé, présent et futur ne font qu'un. Se servant de la théorie du chat de Schrödinger comme allégorie, nous assistons à ce qu'aurait pu être (ou est ? qui sais ?) la vie du Dr John Osterman s'il n'était pas devenu le Dr Manhattan.
L'histoire de Straczinsky se laisse lire, mais sans plus. Le dessin d'Adam Hugues se laisse regarder, mais sans plus. En résumer, ça se laisse lire, mais sans plus. Ce qui est dommage car le personnage du Dr Manhattan est vraiment intéressant (même si moins que Monsieur Manatane, son quasi homonyme). Sans doute que cette histoire méritait mieux (et plus) que la petite dizaine de pages de la revue.

- La malédiction du corsaire sanglant : Le mal que font les hommes (2ème partie). Le marin maudit échoue sur une île où il trouve le premier des artefacts qui lui permettront de sauver son âme. Malheureusement pour lui, il tombe de charbyde en scylla.
Même commentaire que pour le numéro précédent. Soit, je me suis habitué à cette histoire insipide, soit je sais que toute façon je ne vais pas aimer et donc mon esprit critique dors bien profond quand je la lis.

A noter, que j'ai finalement craqué et je me suis offert le volume Watchmen de chez Urban Comics. Je voulais essayer d'être vierge de toute l'histoire originale pour être le plus impartial possible, hé bien, c'est raté. On verra si je suis impitoyable avec le prochain numéro !