jeudi 26 septembre 2013

Before Watchmen 5

Cinquième opus de Before Watchmen. Dans l'ensemble, un bon cru, un poil meilleur que le précédent. Certaines séries arrivent à leur conclusion et donc rejoigne l'arc originel de Watchmen. Seul bémol pour moi, la couverture qui est n'est pas du tout à la hauteur des précédentes. Ce qui est d'autant plus dommage qu'elle est l’œuvre de Darwin Cooke, qui signe (à mon humble avis), la meilleure des mini-séries de l'ensemble.
 Mon avis série par série.

- Minutemen : La minute de vérité (5/6) : Le cœur du démon. Alors que le groupe est en pleine déliquescence, les Minutemen restant doivent déjouer un attentat contre la Statue de la Liberté, aidé de deux super héros tout droit sortis de comics pour enfants.
Le trait de Darwin Cooke est toujours aussi agréable à regarder et le scénario est celui qui se rapproche le plus à mon gout (même s'il y a quand même un monde entre les deux) de l'esprit de Watchmen. Avec encore une fois un cliffhanger qui donne envie de lire la suite. La vraie bonne surprise de Before Watchmen.

- Spectre soyeux (4/4) : Au bout de l'arc en ciel. Hollis Mason, le premier hibou, est à la recherche de Lauri, sur demande de sa mère. Pendant ce temps, celle-ci met hors circuit le réseau de drogue hallucinogène.Elle apprend dans le même temps que son petit ami la quitte pour s'engager dans l'armée.
Première mini-série à se terminer, et ceci de façon plutôt pas mal, même si dans l'ensemble le scénario ne casse pas trois pattes à un canard. Reste que l'ambiance des 60's est plutôt bien rendue et que le dessin d'Amanda Cooner est vraiment une réussite. Pour moi, il s'agit de la série la plus réussie artistiquement parlant, même si c'est vrai que son trait n'est pas très "comics".

- Le Comédien (4/6) : Conquistador. Retour au Vietnam. Et retour sur certaines exactions du Comédien, le personnage le plus cynique des Watchmen.
Autant j'avais eu la dent dure avec les deux premiers épisodes, autant les deux suivants m'ont plutôt plu. Peut-être parce que les histoires sont un peu moins fouillies ? En tout cas, je lirai la conclusion de la mini-série avec un peu plus d'intérêt que je ne l'aurais pensé au début.

- Le Hibou (4/4) : D'un oiseau de nuit à un autre. Le Hibou débute une relation charnelle avec La Dame du Crépuscule, une mère-macrelle assez mystérieuse. De son côté, Rorschach continue d'écumer les bas-fonds de la ville, mais se verra piégé par une personne qu'il ne soupçonnait pas.
Deuxième mini-série à se terminer dans ce numéro. Et c'est une fin vraiment réussie, à l'image de l'histoire. Les auteurs (Staczynski, Kubert et SienKiewicz) se concentrent ici sur la relation entre Le Hibou et La Dame du Crépuscule et cela marche vraiment bien. Bilan très positif pour cette mini-série.

- Ozymandias (4/6) : Un visage en éclats... Ozymandias / Adrian Veidt est un soutien de la première heure du JFK. Dans ce numéro, nous sommes surtout témoins de cette relation amicale et professionnelle.
J'ai dit beaucoup de mal de cette mini-série, mais sur cet épisode, je dois dire que j'ai été captivé par l'intrigue de Len Wein. C'est quand même malheureux que celle-ci se mette enfin en place à deux numéros de la fin (ça veut aussi dire qu'on va manger double ration d'Ozy dans le prochain numéro). Pour ce qui est du dessin de Jae Lee, je l'ai trouvé très bien dans ce numéro, sans doute parce qu'il n'y a pas d'action (le comble pour un dessinateur de comics !).

- La malédiction du corsaire sanglant : Le mal que font les hommes (Conclusion). La suite et la fin de cette histoire insipide, au trait pas désagréable malgré tout. Gordon McClachlan, arrive au bout de sa quête pour regagner son âme volée par le Hollandais Volant. Mais peut-on sortir vainqueur d'un duel avec lui ?
Avant la lecture de Watchmen, j'étais déjà sceptique par rapport à cette histoire, après, je le suis encore plus. Alors que dans l’œuvre originale, les histoires de pirates servaient à faire avancer l'intrigue principale, et souligner l'état d'esprits des protagonistes, ici, vu que c'est une histoire complète, elle ne sert à rien. A oublier bien vite.

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