Il y a quelques semaines, je vous avais parlé du numéro de janvier de Cap'tain Swing. Avec un peu de retard, voici mon petit post sur celui de février, histoire de rendre hommage à l'ultime représentant de ce pan de la bande dessinée que sont les petits formats (ou PF pour les intimes).
L'histoire de ce numéro s'intitule "Le don fatal".
Cap'tain Swing porte secours à Shanaka, le chef des Arikaras qui a reçu un coup de fusil. Prenant la capitaine pour l'un de ses agresseurs, il essaie dans un premier temps de se défendre, mais fini par s'évanouir. Swing transporte et soigne le vieil indien dans une cabane de trappeur. Celui-ci pour le remercier, lui donne sa fille en mariage, ce que le capitaine - et surtout Betty - ne souhaite absolument pas.
Pourtant, pour ne pas déclencher une guerre, il est contraint d'accepter la jeune et jolie indienne à ses côtés. Celle-ci est bien entendu amoureuse d'un autre homme.
Dans le même temps, un marchand ambulant sans scrupule décide d'enlever Fleur de Soleil, la jeune indienne et de la livrer aux Anglais. La situation devient très tendue pour le Cap'tain Swing et ses hommes lorsque Shanaka revient à Fort Ontario pour voir si sa fille et le capitaine filent le parfait amour et ne la trouve pas sur place...
La seconde série du volume est Ivanhoé.
Dans "Les quatre mercenaires", nous retrouvons donc Ivanhoé en compagnie de son épouse, de son fils et de Gurth, chevauchant pour se rendre dans les Cornouailles, afin de mettre à l'abri sa famille. En chemin, il s'arrête dans une auberge dont les tenanciers sont de fervents partisans saxons. Lors du voyage retour, Ivanhoé et Gurth ne retrouvent que ruines à la place du bâtiment. Ils apprennent par la patronne que l'aubergiste a été tué par quatre normands. Elle demande à Ivanhoé de venger son mari...
Encore une fois, j'ai passé un très agréable moment en compagnie du Cap'tain Swing, de Mister Bluff et de Hibou Lugubre. L'histoire se lit très bien et ne connaît aucun temps mort. Le fait qu'il y ait cette fois-ci une troisième force en présence (les indiens, en plus des Anglais et des Loups de l'Ontario), amène un vrai plus au récit, et permet à la fois de le complexifier et surtout de le renouveler. Cela nous évite un énième épisode où l'on ne croise que les godons et les révolutionnaires.
De plus, le personnage du marchand ambulant est très intéressant, car même si on sent tout de suite que c'est un sale type (sa mine patibulaire mais presque ne nous trompe pas), on ne comprend pas tout de suite quel est le but de ses basses manœuvres.
Enfin, la romance entre Fleur de Soleil et Wapiti repose sur un ressort très classique : le père ne veut pas sa fille épouse l'homme qu'elle aime et la promet à un autre, mais fonctionne bien, surtout parce que cet autre est le capitaine, un être irréprochable (à mon avis Mister Bluff aurait essayé de profiter de la situation).
Les dessins sont comme toujours de très bonne facture, que ce soient les décors, les personnages ou les scènes d'actions, tout est très bien rendu. Du classique, mais très efficace.
Pour ce qui est d'Ivanhoé, j'ai trouvé ce récit un peu plus prenant que le précédent, sans doute parce qu'il s'agit quasiment d'une course poursuite, mâtinée de vengeance. Il n'y a donc pas vraiment de temps morts et les événements s’enchaînent très rapidement.
Comme toujours je trouve les dessins très beaux, voire classieux pour certaines cases, mais ils pêchent toujours par manque de "souplesse" dans les scènes d'actions.
Quoi qu'il en soit, le tout est très efficace et se lit avec plaisir.
En conclusion, je trouve que ce numéro de Cap'tain Swing est une bonne (voire très bonne) livrée.
Vivement le prochain !
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