vendredi 5 octobre 2012

Mes auteurs fétiches (3) : Howard Phillips Lovecraft

Né en 1890 à Providence (Rhode Island) et mort en 1937 à... Providence (Rhode Island). Il passera la majorité de sa courte existence dans cette ville, ne la quittant que pour une courte période pour vivre à New York (ville qu'il détestera) et quelques conventions de journalistes amateurs à Boston. Très jeune, il se retrouve orphelin de père. Il est donc très proche de sa mère et de la famille de celle-ci, dont les origines remontent aux Pères Pèlerins. Très tôt, il est attiré par la lecture et l'écriture. De santé fragile, ces deux activités vont vite devenir indispensables pour lui.
Il commence à publier ses nouvelles et ses récits en 1919 dans des pulp magazines et continuera tout au long de sa vie, sans jamais rencontrer ni la gloire ni la fortune. Il laissera derrière lui une œuvre surtout composée de nouvelles ou de courts récits et d'une masse incroyable de correspondances avec beaucoup d'autres écrivains (ou apprentis) de son temps Après un mariage raté, il retourne dans sa ville natale et ne la quittera plus. Il mourra des suites d'un cancer des intestins en 1937.

J'ai découvert Lovecraft à l’adolescence, un peu par hasard. Des livres, des auteurs, de la musique, des jeux de rôles etc... Plein de choses qui m'entouraient avait un dénominateur commun : Cthulhu. Je me suis donc renseigné sur ce fameux dieu au nom imprononçable et sur son auteur. Et là, j'ai pris une grosse claque. Le style désuet, l'ambiance, les histoires... Tout me plaisait. J'ai donc tout lu.
Encore maintenant, je relis avec plaisir et ce petit frisson de nostalgie qui m'avait saisi la première fois que j'avais lu L'appel de Cthulhu ou encore Je suis d'ailleurs.
De nombreux artistes se réclament de Lovecraft, que ce soit en littérature, en bande-dessinée, ou en peinture. Cela prouve bien que celui-ci a atteint le statut d'auteur culte. Donc, si vous aimez le fantastique et l'épouvante un peu désuet, foncez ! Lovecraft, c'est que du bonheur ! (Phrase totalement antinomique).


Pour une bibliographie complète de l'auteur, c'est ici.

Note aux benêts : Je ne veux pas entrer dans le débat, Lovecraft raciste / pas raciste. Son œuvre, est je pense, le reflet d'une certaine catégorie sociale d'une certaine époque des États-Unis. Il est clair, et sa vie l'a démontré, qu'il n'aimait pas les étrangers (de nationalité, de couleur, de religion autres que les sienne), mais quand je le lis, je ne pense pas à ça. Je m'absorbe dans le récit, et même si les personnages louches ou mauvais ont toujours le teint olivâtre ou basané, je fais avec. Je ne suis pas du genre à prendre pour argent comptant ce genre de choses. Après tout, Céline est l'un des pires salauds de la littérature française, mais cela n'empêche pas des milliers de gens de penser qu'il était un très grand écrivain.
Je ne parle ici que de récits et juste ça.

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