jeudi 21 novembre 2013

Before Watchmen 6

Sixième et sans doute avant-dernière fournée de "Before Watchmen", avec en couverture cette fois-ci, Moloch, le grand méchant un peu décrépit de l’œuvre originale. Un numéro plutôt agréable à lire dans l'ensemble, même les séries que je n'aime pas particulièrement m'ont convaincu ! Le détail histoire par histoire :



- Minutemen : La minute de vérité (6/6) : La dernière minute. Après la dissolution des Minutemen, Le Hibou et l'Homme-Insecte veulent terminer leur dernière enquête avant de prendre leur retraite : arrêter le Juge Masqué, qui semble être un assassin d'enfants. Mais la vérité n'est pas forcément celle que l'on croit...
Darwin Cooke est toujours aussi à l'aise dans le scénario et au dessin. Cette mini-série est vraiment une réussite et la conclusion à la hauteur de l'histoire et assez proche de l'esprit du Watchmen originel. Cette mini-série justifie à elle seule l'achat de ce numéro.

- Le Comédien (5/6) : Des coups. Toujours au Vietnam, pendant la guerre. Le Comédien continue de massacrer à tout va les partisans de l'Oncle Hô (mais pas qu'eux) pour le compte de l'Oncle Sam.
J'ai dit tout le mal que je pensais de cette mini-série lors des trois premiers numéros. Force est de constater que depuis, je trouve que la trame de l'histoire, signée Brian Azzarello, est un peu plus claire, même si toujours aussi cynique, à l'image du personnage. Le dessin de J.G. Jones est assez efficace, même si ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.
- Ozymandias (5/6) : Ces choses sans vie...! Ozymandias nous raconte la mise en place de la loi Keene (loi qui interdit les justiciers, sauf ceux travaillant directement pour le gouvernement); et comment, après une rencontre avec le Dr Manhattan, il a décidé de tomber le masque.
Cette mini-série continue sa rédemption à mes yeux, même si elle reste l'une des plus faibles et des moins intéressantes. Je pense que ce regain d’intérêt est du au fait que la conclusion se rapproche doucement et donc que Len Wein doit plus ou moins suivre ce qui était suggéré par Alan Moore dans la mouture originale, ce qui n'est pas plus mal. Pour ce qui est du dessin de Jae Lee, je trouve que sur ce numéro, il a fait quelques efforts et que les postures des personnages sont un peu moins crispées.

- Rorschach (3/4) : Ville maudite - 3ème partie. Rorschach poursuit son enquête sur le tueur en série Le Barde, qui semble prendre de plus en plus confiance en lui. Il trouve quand même le temps d'inviter une serveuse à dîner avec lui. Malheureusement pour elle, cela tombe le soir des émeutes qui déboucheront sur la loi Keene.
Une autre mini-série très réussie. Comme beaucoup de lecteurs de Watchmen, Rorschach est mon personnage préféré et je trouve que Brian Azzarello fait un très bon travail scénaristiquement parlant, très bien servi, il est vrai par le trait très efficace et noir comme il faut de Lee Bermejo.

- Dr Manhattan (3/4) : Ego sum. Le Dr Manhattan continue de se demander et si ? Et en profite pour réparer la trame de l'espace-temps.
Cette mini-série est une grosse déception. Tout d'abord parce qu'avec un personnage comme le Dr Manhattan, on était en droit d'attendre quelque chose d'un peu plus intéressant. Le scénario de Joe Michael Straczynski tourne en rond depuis le début, sans réellement apporté quelque chose. Dommage, car le dessin d'Adam Hugues n'est pas si mal que ça (bien servi par une mise en couleur que j'apprécie particulièrement).

- Moloch (1/2) : Pardonnez-moi, mon Père, parce que j'ai péché. Moloch, avant de devenir le roi du crime organisé, a été un enfant solitaire et rejeté de tous (même de ses parents) à cause de son physique ingrat. Pour se venger de tous, il se plonge dans la magie, puis dans le crime.
Cette mini-série en deux épisodes débute plutôt bien. Le scénario de Joe Michael Straczynski est plutôt agréable à lire (même si assez convenu) et le dessin d'Edouardo Risso est plutôt sympathique. Pour une série bouche trou (c'est en tout cas comme ça que je le ressens), c'est plutôt une bonne surprise (surtout après la catastrophe du Corsaire Sanglant).

Dans l'ensemble, un numéro vraiment pas mal. Sans doute le plus équilibré depuis le début de la parution.

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