Tout comme Marvel Classic le mois dernier, ce numéro de Spider-Man Classic est l'ultime de la série. Je ne vais pas dire que c'est une surprise, vu ce que disait les fans du tisseur sur les forum (à savoir pourquoi continuer à publier ce titre, alors que 99% des histoires ont été publiées ou le seront dans les intégrales librairie), mais vu que c'était le dernier titre de Panini Comics que j'achetais, cela me fait un petit pincement au cœur (surtout que je n'achète pas les intégrales, faute de budget). Après, pour être tout à fait honnête, je trouve que mis à part les 5 premiers numéros, vraiment bons, le reste n'était pas extraordinaire (même si certains volume étaient quand même sympa).
Et malheureusement, ce dernier numéro ne déroge pas à la règle. Déjà, je n'aime pas Venom, qui pour moi marque le moment où les dessins de Marvel sont devenus moches (je parle de ce qui était publié à l'époque par Lug puis Semic) et donc celui où j'ai arrêté de m’intéresser ) cet univers pendant un bon moment.
Aujourd'hui, j'ai plus de recul, mais ce style de dessin me rebute toujours autant : les personnages ont des tronches carrées, des corps complètement difformes et lourds et des traits partout. Autant dire que la lecture de ce numéro (surtout les épisodes signés Erik Larsen) ont été une petit torture pour mes yeux.
Pour ce qui est du résumé des histoires, dans la première partie, qui forme un arc, Spider-Man et le Punisher cherchent à démanteler un réseau de drogue, organisé par le gouvernement des USA. Spidey doit aussi faire face dans sa vie privée, au retour de Felicia Hardy alias la Chatte Noire et surtout à celui de Venom bien décidé à en finir avec lui.
Nous assistons ensuite à la naissance de Venom, version Eddie Brock. Celui-ci, avant de devenir un supervilain, était journaliste. Malheureusement pour lui, Spider-Man a démontré que le reportage qui devait lui valoir le prix Pulitzer (ou un truc comme ça) était complètement bidonné. Dans le même temps, le symbiote que Spider-Man avait ramené des Guerres Secrètes et avec lequel il avait refusé de fusionner, s'était échappé du labo de Reed Richards et cherchait à se venger. Leur haine commune pour le tisseur les a réuni et a donné naissance à Venom.
Enfin, une troisième petite histoire, sert de bouche trou et permet de voir un autre aspect de la personnalité d'Eddie Brock. Bizarrement, c'est l'histoire qui m'a le moins déplu !
Au sommaire :
- Mission en duo (Amazing Spider-Man - Vol. I - 330 / Mars 1990)
- Il y a quelque chose de pourri... (Amazing Spider-Man - Vol. I - 331 / Avril 1990)
- Retrouvailles avec Venom (Amazing Spider-Man - Vol. I - 332 / Mai 1990)
- La mort aux trousses (Amazing Spider-Man - Vol. I - 333 / Juin 1990)
- Le premier sang (Amazing Spider-Man Annual 26 / 1992)
- La leçon (Amazing Spider-Man - Vol. I - 388 / Avril 1994)
Comme je l'ai dit un peu plus haut, je n'ai vraiment pas accroché avec ce numéro. Les dessins de Larsen et de Lopresti sont vraiment trop moches (surtout ceux de Larsen). Ron Lim, à qui l'ont doit la dernière histoire, sauve un peu les meubles, mais tout juste. Les scénarios de Michelinie tiennent à peine la route et on s'ennuie ferme (mention spécial à l'histoire du gouvernement dealer, bien pourrie). Bref, un numéro à oublier d'urgence. Ce qui est très dommage, puisque c'est aussi le dernier.
Note : 07/20
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