Autant le dire tout de suite, on ne lit pas vraiment ce roman policier pour l'intrigue - même si celle-ci se tient - mais pour la plume de l'auteur.
J'étais trop jeune quand Pierre Desproges est mort, et le peu que je me souviens de lui, c'est de la "Minute Nécessaire de Monsieur Cyclopède". Je me souviens aussi que cela me faisait rire souvent, mais que ça me plongeait assez souvent dans des abimes de réflexion, car je ne comprenais souvent rien.
Je l'ai redécouvert plus tard, en lisant des albums d'Edika. Ça m'a alors donné envie de le découvrir un peu plus. Je me suis donc procuré tous ses petits livres publiés par Points et j'ai tout lu... sauf son roman. Pourquoi ? Sans doute parce que j'avais peur d'être déçu. Des sketches ou des chroniques sont des formats courts alors qu'un roman, même court (un peu plus de 150 pages), c'est un format long.
Et puis, en époussetant ma bibliothèque - c'était ma semaine de ménage annuelle - je suis tombé dessus. Et je l'ai lu d'une traite. Le style Desproges est là et bien là. Je me suis même surpris à lire quelque passage à voix basse, juste pour la beauté - et la verve de l'auteur.
Bref, un livre qui se lit vite et qui donne envie de se replonger dans l’œuvre du Monsieur. A conseiller aux imbéciles qui aiment et à éviter pour les imbéciles qui n'aiment pas.
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